Art, culture et éducation sont au centre de la formation de tout être humain, c'est ce qui nous différencient des animaux, cette capacité à véhiculer des données non instinctives à travers les siècles, les générations. Notre société profondément ancrée dans le capitalisme sauvage se déshumanise en ce sens. C'est à dire que nous oublions ce qu'est d'être un être humain. Or, pour moi, à chaque fois que je vais à la forge, depuis que le collectif Traces en à la charge, je respire et me sens profondément un être humain pensant et existant, un être en communication avec ses congénères, pas en représentation faisant semblant d'être, mais étant en harmonie avec son être en soi. J'ai vu il y a peu "Tous au Larzac". Un des paysans évoque que avant ils étaient normaux, plutôt de droite, pro-militaires, un peu effarouchés par mai 68, puis sont venues ces années de luttes pour survivre à l'envahissement militaire... et bien, pour moi, l'envahissement est là représenté par Point Éphémère. Pour être honnête, j'ai connu Point Éphémère avant Traces et la Forge, j'ai cru, en mon âme de combattant de l'égalité issue du mouvement de 86, qu'il s'agissait d'une sorte de prolongation de l'esprit des Radios libres, de l'esprit de cette culture qui faisait qu'à Nîmes et Montpellier se côtoyaient dans la même arène un jeune saxophoniste nommé Jean-Marc Padovani et Miles Davis, ce même esprit qui a conduit Jean- Marc a collaboré avec Robert Combas en jouant pour ces premières expos... voilà la culture, l'art en action, je n'ai rien trouvé de cela à Point Éphémère, uniquement une médiocrité branchouille qui se croyait supérieur parce qu'elle s'était accaparée certains outils technologiques. J'ai travaillé à l'Ircam, je sais ce que peut la technologie, j'ai réfléchi avec Heidegger et Rousseau à son aliénation, j'ai eu une bourse de recherche pour comprendre comment l'intelligence artificielle pouvait servir à l'art et non le contraire, j'ai publié un article dans Cognitive Processing intitulé: Controlling Spectral Harmony with Kohonen Maps, je suis chercheur associé au CNRS, mais avant tout je suis un artiste. Pour moi, à la Forge, avec Traces, je retrouve cet esprit du possible, je connais aussi leur engagement pédagogique dans la lignée de la méthode Freinet dont je suis fier d'avoir reçu les ferments éducatifs. J'ai travaillé en tant que compositeur avec des maternelles, j'ai pu mesurer leur non aliénation à la culture ambiante, et l'aliénation sociétale de leur parents effarouchés par la é authentique de leurs enfants. A peu près à la même époque où le Larzac occupait le haut de l'affiche, l'éducation s'épanouissait, se confrontait sans crainte à l'art. Pierre Henry, Dali ne faisaient pas peur. Il existe des émissions de télé de cette époque tel Droit de cité qui font comprendre que notre société s'est violemment dégradée depuis, que l'art a été relégué au rang des commodités encombrantes. Or à la Forge avec Traces tout semble naturel, il y a des conflits, des discussions.. mais leur teneur me semble malheureusement loin, très loin du débat politique. Je sais que à Paris des gens comme le maire du 2ème arrondissement, Jacques Boutault, se battent pour que art, culture, éducation, et, cela va de soi, écologie cohabitent en harmonie. Nous avons besoin de lieu comme la Forge avec Traces au commande pour respirer. Je ne suis jamais allé en Amazonie, mais je suis très inquiet de savoir que cette forêt est détruite chaque jour un peu plus. J'ai habité à Bristol et suis fier d'avoir participé à l'aventure du Cube Cinéma, et encore plus heureux de savoir que cette aventure continue non dénaturée. Je demande qu'on laisse Traces proposer de réelles solutions artistiques, culturelles, éducatives en harmonie avec un quartier qui évolue et a besoin que des gens comme Guillaume et Sophie se sentent en confiance pour continuer leur projet. Projet auquel je m'associe par mon action artistique, projet que je porte aussi, projet qui nécessite amour et soutien.
Frédéric Maintenant, compositeur délégué à la culture de la coopérative d'EELV
04/05/2012
Madame, Monsieur,
Bonjour,
Je vous écris pour témoigner de ma colère et de la frustration générée
par la décision de la DAC en ce qui concerne le changement de
gestionnaire sur le site de "La Forge de Belleville" à la suite du
nouvel appel d'offre!
Je travaille avec l'association T.R.A.C.E.S. depuis 4 ans ! J'étais à
leurs côtés pour animer les ateliers enfants-parents dans l'usine
lorsque une autre association était gestionnaire du lieu.
J'étais là quand l'association T.R.A.C.E.S. a remporté le marché et
qu'il a fallu faire face aux menaces et aux injures de l'extérieur, car
le manque d'implication et de clarté de la part de la mairie laissait
entendre que nous étions là pour virer les artistes !
J'animais
encore les ateliers enfants-parents lorsque nous nous faisions agresser
sur le terrain et que l'association précédente, nous empêchait de
travailler sereinement, en prenant à parti les parents du quartier ou en
fermant les grilles de l'allée afin que les enfants ne puissent pas
accéder à l'usine. Nous avons continué à travailler malgré les insultes
et les agressions à répétition, dans l'espoir que la mairie arrange la
situation !!
J'étais présent lorsqu'il a fallu vider l'usine afin de pouvoir mettre
le projet en place, autrement dit, faire le "sale boulot" que la mairie
ne faisait pas, à savoir, faire en sorte que les artistes, choisis, je
le rappelle, par une commission composée en partie de gens de la Mairie,
puissent être accueillis dans des conditions décentes et pas sous les
injures de précédent locataires à qui la mairie avait prié de faire ses
valises sans toutefois trouver une alternative à leur situation !
Je
suis passé deux fois devant la Commission d'attribution des ateliers et
deux fois le discours était le même : "nous n'avons pas accès aux
espaces qui nous sont attribués, par conséquent, nous ne pouvons pas
accueillir tous les artistes retenus par la commission" ! Les artistes
ont finalement été contraints de reduire leurs espaces de travail en
attendant que la mairie arrange la situation.
J'étais là
pendant les 2 ans ou l'Association T.R.A.C.E.S. s'est démenée pour
mettre en place son projet dans une situation tellement invivable que je
ne compte plus les dépositions, ni les mains courantes déposées par les
membres de l'association à la préfecture de police, qui vous ont été
adressées sans que vous en teniez rigueur!
Aujourd'hui, au bout de cinq années de travail sur le terrain vous
demandez à l'Association T.R.A.C.E.S. de partir ? Aujourd'hui, après
deux années de luttes quotidiennes pour essayer de mettre en place un
projet pour lequel l'association T.R.A.C.E.S. a été retenu, après toutes
ces agressions, ces effractions qui étaient prévisible vu la situation
dans laquelle VOUS nous avez mis, sans être en mesure de lever le petit
doigt malgré nos mises en garde, après la tragédie de cet été où ce sont
les artistes de T.R.A.C.E.S. eux même qui se sont chargés d'éponger le
sang du viol qu'il y a eu sur place parce que personne à la mairie n'a
pris l'initiative d'envoyer quelqu'un pour faire le boulot, vous nous
demandez de partir? Maintenant que les lieux sont vides, les toilettes
changées, les murs et les sols repeints, vous nous demandez de partir
? Cette manière de procéder témoigne d'un grand mépris envers les
artistes qui font vivre le lieu et le quartier !
Je préfère donc vous le dire afin que vous avertissiez ceux qui
arriveront derrière, je ne partirais pas ! En tout cas pas la tête
basse, pas sans un minimum de considération pour le travail effectué !
En me demandant de quitter les lieux, vous me demandez non seulement
d'abandonner l'espace de travail nécessaire à mon métier d'artiste, mais
vous me demandez également de quitter mon activité professionnelle
d'intervenant social auprès des familles du quartier. Je fais partie de
la vie de ce quartier. Ses enfants et ses habitants me connaissent et
quand il me demanderont pourquoi je ne suis plus à "La Forge", je
n'hésiterais pas à leur faire part de la manière dont procède la mairie
lorsqu'elle privilégie la rentabilité économique à la vie de ces
citoyens !
Je
suis artiste en résidence à la Forge depuis fin 2010.
J'avais
appris l'existence de T.R.A.C.E.S par le bouche à oreille, à
l'époque, j'étais sans atelier, ne disposant d'aucun lien avec les
institutions. Toutes les portes m'étaient fermées. Toutes, sauf
celles de la Forge et de T.R.A.C.E.S. Un lieu non formaté,
suffisamment ouvert pour accueillir un peintre non formaté comme
moi. Un lieu de rencontres et de possibles… Je m'en suis vite
rendue compte.
Quelques
temps après mon arrivée, j'ai participé à une soirée perfomance,
ZAOUM Construction, organisée par T.R.A.C.E.S. Nous étions deux,
Sophie Nédorezoff et moi ; pleinement engagées dans notre
performance, nous avions à peine remarqué dans le public, trois
Japonaises accompagnées d'un opérateur qui nous filmait. A la fin
de la soirée, elles nous ont expliqué qu'elle travaillaient pour
Takeshi Kitano, grand réalisateur-acteur, mais aussi grand
artiste japonais, qui produit et présente pour la NHK, la télévision
nationale nippone, une émission consacrée à l'art contemporain,
avec des portraits d'artistes étrangers.
Elles
avaient sillonné Paris, elles avaient écumé les lieux
institutionnels, les grosses structures à la recherche de jeunes
artistes contemporains… Ça ne donnait rien. Elles étaient entrées
à la Forge, presque par hasard. Et devinez quoi ? C'est la
performance de T.R.A.C.E.S, nos portraits, qui ont été choisis pour
être diffusés dans l'émission de Kitano.
Aucune
gloire à en tirer, mais le constat est que c'est dans ce genre de
lieux improbables où l'art est ouvert à tous, professionnels,
amateurs pleinement engagés dans leur travail, que des choses
pareilles peuvent encore arriver…
ViodéoMaton : Gronoff, Frank Loret
Paris le 10 mai 2010
Paris, le 15 mai 2012
Madame, Monsieur,
J’ai appris depuis peu la
décision de la Ville de Paris de donner au Point Ephémère la gestion du
site de La Forge de Belleville.
Je suis un artiste Italien basé
à Paris depuis 3 ans, et j’ai pu profiter du programme des résidences
mis en place par TRACES pendant environ deux ans. J’ai été choisi par
une commission, avec qui j’ai pu partager ma démarche artistique qui
remonte a 2006, année où j’ai obtenu mon MFA en Beaux Arts à la
Parsons, the Newschool for Design de New York.
Dès le début, TRACES a
cru en mon projet artistique sur l’immigration, le même projet qui sera
présenté au Musée du ‘900 de Milan en septembre prochain, dans le cadre
d’une exposition collective organisée par le DOCVA, centre de
documentation sur l’art contemporain qui compte parmi les plus renommés
en Italie et Europe.
Le fruit de mon travail, les
expositions que j’ai pu organiser, je les dois surtout à TRACES, à la
cohérence de son programme, à la grande ouverture d’esprit de leurs
membres, à différence d’autres institutions parisiennes que j’ai pu
côtoyer, comme par exemple – ironie du sort !- le Point Ephémère.
Le professionnalisme dont a
fait preuve l’équipe de TRACES pendant les mois de ma résidence, même
dans les conditions les plus difficiles, me pousse aujourd’hui à
témoigner de mon soutien pour cette association.
Mon soutien a aussi pour but de
préserver la grande richesse culturelle qui est la plus belle et forte
caractéristique de TRACES et de son fonctionnement.
Préservez-la pour la Ville ! Les gens en ont marre de voir
toujours les mêmes choses, les mêmes affiches, les mêmes sites
Internet, les mêmes œuvres… les artistes par contre n’en peuvent plus
d’envoyer des mails qui n’auront jamais de réponse, ou de proposer des
collaborations qui tombent dans l’indifférence plus totale.
Cette lettre n’est pas
seulement un témoignage mais aussi un soutien à TRACES et à ses valeur
constituantes : un profond respect pour la profession d’artiste, une
ouverture sociale (qui je crois est implicite dans ce métier), une
confrontation constante avec un public varié et les habitants du
quartier… Les mêmes valeurs j’en suis sûr, qui sont pour vous
fondamentales et vous ont poussé à collaborer avec TRACES toutes ces
années.
Merci, Andrea Aversa
A propos de la vision des ateliers de
la ville de Paris,
Nous, artistes, la ville nous demande
de partir, bien. Pourquoi ? Pour installer une école ? Un
hôpital ? Un terrain de jeu ? Non, pour installer d’autres
artistes.
Pour installer une
institution plus grande, plus forte, plus belle, signe des
temps et de l’idéologie ambiante où il est fait peu de cas des
individus, où le principe de subsidiarité est bafoué, l’homme,
artiste ou pas n’existe plus, n’a plus de responsabilités, son
supérieur s’en charge.
La ville préfère instituer un système
de roll over où chaque
artiste reste en résidence de courte période, ce système est
nécessaire pour développer des contacts, le
réseau et par là, la professionnalisation de l’artiste , bravo, mais
chacun sait qu’il est impossible de travailler correctement
en trois mois ! Vous, élus,imaginez un mandat
de trois mois ? Le système de roll
over est merveilleux pour les artistes disposant déjà
d’un atelier. Ce système favorise les plus forts, les plus
riches, signe des temps encore.
Pourtant, tout repose sur l’homme,
sur l’individu, sur les petits, les sans grades, toute la
culture repose sur les mille artistes qui avec passion
cherchent, souffrent avec abnégation, qui travaillent
avec altruisme, qui sont les supports de
toute sérendipité, qui sont les mille antennes
permettant de capter cette intelligence collective,
revendiquer notre culture, notre identité. Ce travail est la
base de ce qui sera « vu » par le marché de l’art
international.
Une
réalité construite par le psychisme, l'ouverture au doute,
montrer le réel selon un point de vue imaginaire, tout
repose sur cette immense dimension humaine.
Ce travail de proximité, la
démocratisation culturelle, cet échange généreux sont
bafoués, écrasés, méprisés, la mairie lance la machine à
broyer instituant un appauvrissement, un manque culturel, la
négation de quelque
chose qui nous vient du Front populaire. L’idéologie
actuelle le considérant comme un gros mot.
Elus, la règle d’or
demande de ne pas toucher aux artistes, laissez-leur leurs
ateliers, ils sont la richesse d’une ville, d’une société. Bernard Pons 06 76 96 67 95
Paris,
le 1 mai 2012
Une réponse humiliante !
Je reste abassourdi par la réponse qui est faite à l’association Traces.
Une réponse humiliante, voire provocante dans sa formulation (pas assez
rentable !) qui ne doit pas rester sans réplique !
Je ne crois pas que la générosité dont vous fîtes preuve pour
réussir ce festival soit un ‘item’ valorisant pour les financeurs. Je
ne souhaite pas de mal au Point Ephémère mais, au jugé, c’est toujours
le même arrosoir qui dispense la bonne parole culturelle, qui arrose
large et qui transforme les individus en consommateurs du mieux disant
culturels. Je souhaite me tromper!
Un projet culturel c’est comme l’agriculture biologique, les élus verts
devraient le savoir depuis le temps qu’ils en parlent. C’est le
terrain qui commande. Un Point Ephémère ou un 104 en milieu populaire
c’est comme l’ours des Pyrénées, personnes n’en veut ou, au
mieux, tout le monde s’en fout ! à part les quelques-uns qui
le croient utiles et d’autres en nombre égal qui le croient dangereux,
ça va pas remonter le niveau de la chaine des Pyrénées ni changer
l’écho système de la misère dans les quartiers populaires de Paris … En
soi, c’est même une démarche assez violente !
Par contre implanter modestement des actions de proximité, mises en
œuvres par des gens qui connaissent l’endroit et on envie de faire
fructifier des collaborations, du participatif, du convivial, de l’Art
sans préjugé (parce qu’ils sont artistes tout simplement, comme
d’autres sont commerçants de proximité ou vecteur d’action mutualiste)
est efficace à plus long terme. Traces s’inscrit dans cette
politique. Les pratiques artistiques, facteur d’émancipation, de
tolérance et d’altruisme, vont bien au de la des formes
culturelles révélées (art de ceci, art de cela …). Il faut leur laisser
le temps de prendre et réserver des lieux adaptés à leur
épanouissement. Sans engrais, sans sulfates, sans désherbants
culturels, dans le respect mais avec vigilance et ténacité, on peut
espérer ainsi que nos enfants grandissent dans la é et
profitent, comme du soleil, du bien être qu’elle dispense !
Reste la mémoire de tout ça et particulièrement cette fabuleuse journée
Rouge qui attesta la vitalité et l’inspiration de ce lieu porteur de
tant les énergies collectives et positives.
En tout cas les enfants, les voisins et les curieux de tout bord
à qui vous avez donné, par votre action, les moyens d’être eux même
vous en sont reconnaissant ...
à bientôt ... les voies de la création sont infiniment pénétrables pour qui montre le chemin ...
Patrice Cazelles
Bonjour,
Je vous écris car j’ai appris que TRACES à
Belleville est destituée de ses fonctions quant à la gérance de la
Forge.
Ayant été artiste résidente en ce lieu pendant
environ deux mois, je ne peux que déplorer une telle décision.
Je n’ai rien contre le Point Ephémère, qui fait
par ailleurs bien son travail dans le grand espace qui lui est
consacré sur les quais du canal Saint Martin, mais il n’a pas sa
place à la Forge. En effet, pourquoi grossir une structure déjà
imposante de ce « petit » lieu qui bat et à toujours
battu au rythme du quartier de Belleville?
La Forge a toujours été une zone de liberté aimée
de tous, pas seulement des artistes en résidence comme je l’ai
été, mais des enfants du quartier qui passaient nous voir, et,
curieux, nous poser milles questions, ou d’autres, de 7 à 77 ans
qui venaient dessiner, bricoler devant les ateliers, se sentir en un
lieu où nul n’est jugé, ou la liberté du geste est mère, un
lieu comme il devrait en exister plus encore … Aussi, ce lieu étant
repris à la charge du Point Ephémère, j’ai de fortes craintes
que tous ça ne soit plus. Comment pourrait-il conserver cette
ouverture aux mains d’une « grosse boite » déjà très
implantée et déjà renommée, au combien institutionnalisée et
qui ne connaît pas le quartier?
Je connais les gens qui fréquentent le Point
Ephémère, ce sont des gens comme moi, entre 25 et 35 ans, des gens
branchés (désolée de faire mention de cela mais malgré tout ça a
son importance), des gens qui peuvent remercier la chance d’avoir
eu accès à la culture très tôt. Une sorte d’élite grosso modo.
Parce que c’est de cela dont j’ai peur, et qui se produira sans
aucun doute, que ce lieu devienne un lieu élitiste. Quant est-il des
autres alors ?!!
Sous la direction de TRACES, j’ai travaillé à la
forge dans un environnement idyllique, avec la conscience pleine
d’être dans l’organisme d’un quartier comme il en existe peu à
Paris, et qui ne sera alors plus jamais le même. Quelle tristesse !
Avec cette décision c’est la fin de cette zone de
liberté ouverte à tous. C’est fermer les portes de ce lieu aux
gens du quartier. Et Oust les enfants ! Allez donc devant
votre télé où jouer dans la rue maintenant.
C’est encore un petit poisson heureux mangé par un
gros.
Z. Cauwet
Ancienne artiste en résidence chez TRACES à
Belleville et amoureuse du quartier.
Nouvelles des artistes
lettre actualités hiver/printemps 2012 <°°°>
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