Paris le 17 septembre 2010 Loin de nous l'id�e de d'alimenter la pol�mique, mais nous sommes stup�faits de voir � quel point nos droits les plus �l�mentaires sont bafou�s puisque vous nous refusez un droit de r�ponse au regard de la publication calomnieuse que vous avez publi�e dans votre news letter n� 247 du mardi 8 juin 2010. Il est en effet tr�s grave d'�tre accus� publiquement de vol � travers une publication d'une association dont nous sommes adh�rents. La moindre des choses et ceci par �quit�, aurait �t� de publier notre droit de r�ponse. Nous vous informons donc qu'� partir de ce jour, nous ne ferons plus partie de votre association. Soyez n�anmoins certains que le lieu a bien retrouv� sa vocation premi�re d'accueil des artistes et d'ouverture sur le quartier comme vous pouvez le lire dans notre droit de r�ponse joint en pi�ce jointe. Cordialement, L'�quipe de TRACES
C'est avec tristesse que nous avons pris connaissance du �ni�me communiqu� de l'association la Forge de Belleville, publi� dans la newsletter N� 247 du mardi 8 juin 2010 de l'Association AAB ( Ateliers d'Artistes de Belleville) en plus de celui d�j� diffuser lors des portes ouvertes. Voici notre r�ponse : une ann�e de TRACES � l'Usine : 30 rencontres : 26 soir�es dont 7 jours portes ouvertes, 13 expositions, 3 worshops, 35 performances, 13 groupes de musiciens, + 120 artistes, 2 concerts de soutien, 3 jours autour de la p�dagogie sociale, 1 conseil de quartier, 1 r�union RESF + de 40 dossiers de demandes, 15 artistes auditionn�s par la commission d'attribution. A notre fa�on nous continuons notre histoire. Elle est solidaire, fraternelle, sociale, �conomique et politique. La Forge n'est pas � privatiser et n'est pas privatisable. Les conditions offertes par la Ville font de ce lieu, un espace accessible m�me aux plus d�munis. Faut-il rappeler que la Ville conc�de une perte sur l'Indemnit� d'Occupation Temporaire ( 79,2%) mettant le m� � 5,80 € charges et assurance comprises ? Ce lieu unique dans Paris m�rite de ressembler � autre chose qu'� une trav�e de cimeti�re. Les violences, nous les avons subies, 3 effractions sur l'usine en 6 semaines, agressions physiques et insultes � l'encontre d'artistes pendant les portes ouvertes. Nous pensons que le repli sur soi ne m�ne pas loin et qu'au contraire l'art m�rite d�bat dans le forum le plus large et le plus vaste possible. L'avenir peut para�tre sombre, n�anmoins les possibilit�s offertes par ce lieu sont une chance pour r�pondre aux questions de nos pratiques artistiques. Faire de ce lieu un espace de production artistique associant une r�flexion sociale, �conomique et politique dans un quartier multiculturel reli� � d'autres r�seaux � la fois locaux et internationaux, c'est notre engagement, et nous l'avons tenu avec les moyens dont nous disposions : >< Maison de la Plage ( Paris 20), projet de v�g�talisation de la rue Denoyez >< Sc�nographie Urbaine qui travaillent en direction des artistes africains >< Ornicart (Marseille), organisateur du festival pan europ�en � D�sordre Urbain � auquel nous sommes associ�s autant sur plan artistique que logistique. >< Participation du rendez vous de quartier avec la fondation Feu Vert et l'association Belleville en Vue. >< Accueil des scolaires : de la maternelle au Collège Colette Besson Paris 20, T.R.A.C.E.S.: TRACES � Belleville,,,,. >><< Surtout et avant tout, la possibilit� laiss�e aux nouveaux artistes qui ont conventionn� de pr�senter leur projet artistique : - Sarah Trouche et le regroupement autour de son projet � Winterstory � - Hannah Husberg : soir�e de film et vid�o - Guillaume Mathivet invitant deux artistes pour une exposition de peinture. - Gilles Broussaud et les soir�es � Zaoum Construction �. Bien d'autres artistes ont pu profiter de ce lieu, beaucoup de demandes nous parviennent. Cette ann�e de mise en place a �t� certes difficile mais enrichissante et nous poursuivons ce projet vot� en Conseil de Paris. Bref historique du site de la Forge depuis les ann�es 90. En 1991, des riverains et des artistes du Bas Belleville occupent une usine � cl� abandonn�e dite la Forge, ils mettent ainsi en �chec une op�ration immobili�re. Les artistes forment alors l'association Artclefs. En 2001, le site est r�habilit� par la Ville de Paris et devient un �quipement culturel d�di� au quartier. Une convention d'occupation du domaine public est pass�e entre les artistes regroup�s dans l'association � La Forge de Belleville � et la Ville. Les artistes b�n�ficient d'ateliers � loyers tr�s mod�r�s et doivent en contrepartie ouvrir le lieu au quartier. Cette contrepartie sera de moins en moins assur�e puis restera lettre morte. Les tentatives de la Ville de Paris et de certains artistes (dont le collectif � Il est 5 heures �) pour contrer l'enfermement du lieu sur lui m�me se heurtent � l'immobilisme intransigeant des artistes membres de l'association la Forge de Belleville. La convention d'occupation ne sera plus renouvel�e � partir de 2007*. En 2008 la Ville de Paris lance une proc�dure d'attribution de march� public pour la gestion de cet �quipement culturel. L'association T.R.A.C.E.S. qui animait des ateliers enfant-parent sur le site depuis trois ans le remporte. L'association la Forge de Belleville, candidate malheureuse, �puise tous les recours pour faire annuler ce march�. Aujourd'hui, la confiscation d'une partie de cet �quipement public (10 ateliers individuels) perdure au profit des int�r�ts priv�s d'artistes membres de l'association la Forge de Belleville. *
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