T.rait R.eflet A.ction C.ontraste E.space S.ingulier



Paris, le 29 septembre 2009

R�ponse de l'association T.R.A.C.E.S. au communiqu� de presse du 27 septembre 2009
de l'association la Forge de Belleville.

Nous avons pris connaissance du dernier communiqu� de presse
de l'association la Forge de Belleville.

C'est un produit caract�ristique d'une association pass�e ma�tre dans l'art de la duplicit�. Duplicit� quant � ses engagements contractuels et quant � la destination du site de la Forge,
au moyen, entre autres, de la falsification des faits, de pr�sentations trompeuses et d'amalgames insens�s. Et tout cela dans la perspective tr�s limit�e de son maintien
� toute force dans les lieux.

Ceci implique donc de r�pondre point par point. Nos r�ponses et pr�cisions sont en italiques.

Communiqu� de presse

LES ARTISTES DE LA FORGE
PRIV�S DE LEURS ATELIERS

LE 20 SEPTEMBRE � 23 H 52, UN E-MAIL �TAIT ENVOY� PAR LE
NOUVEAU GESTIONNAIRE DE LA FORGE, INFORMANT LES ARTISTES DE
L'USINE QUE LES SERRURES EN AVAIENT �T� CHANG�ES.

CE SONT AINSI 7 ARTISTES, EMP�CH�S DE P�N�TRER SUR LEUR LIEU
DE TRAVAIL, ET 19 ARTISTES QUI N'ONT PAS ACC�S � L'ISSUE DE
SECOURS EN CAS D'INCENDIE SUR LE TERRAIN VAGUE.

Depuis le mois de mai tous les artistes du site disposaient de clefs leur donnant acc�s � leurs espaces de travail. Nous avions pris le parti de faire confiance aux artistes occupants sans droit ni titre en leur fournissant des clef qu'ils s'�taient engag�s sur l'honneur � ne pas dupliquer. Dans un contexte de vols et d'effractions r�p�t�s, ces artistes membres de l'association La Forge de Belleville ont annonc� publiquement avoir dupliqu� ces clefs, ajoutant encore � la confusion. Les vols et disparition d'objet se perp�tuant et notre responsabilit� �tant engag�e nous avons pris la d�cision de ne plus fournir les clef donnant acc�s aux ateliers collectifs (lieu dit l'usine) qu'aux seuls artistes ayant sign�s une convention d'occupation et s'�tant engag�s au respect du r�glement int�rieur.

AUCUN HORAIRE D'OUVERTURE N'�TANT D�FINI, LES ARTISTES DE
LA FORGE DOIVENT ATTENDRE LA BONNE VOLONT� DES
NOUVEAUX PRESTATAIRES, RAREMENT PR�SENTS SUR LE SITE.

PENDANT CETTE ATTENTE, LEURS OEUVRES SONT S�QUESTR�ES.

L'association T.R.A.C.E.S. n'a pas vocation � �tre concierge du site pour des occupants ayant affich� leur irresponsabilit�, mais � le faire vivre. Elle œuvre � y faire venir de nouveaux artistes, ainsi l'usine est-elle souvent ouverte aux artistes occupants sans droit ni titre ;
lesquels peuvent nous contacter pour y rentrer quand ils en ont besoin.
 Quand � � s�questrer une œuvre �, ce n'est pas de notre ressort
 et il est p�nible d'avoir affaire � des incultes.

A NOTER QUE L'ASSOCIATION, EN CHARGE DU LIEU DEPUIS LE 21
AVRIL 2009, N'A PAS ENCORE MEN� � BIEN LES ACTIVIT�S POUR
LESQUELLES ELLE �TAIT MANDAT�E PAR LA VILLE DE PARIS.

Lors de l'inauguration du 54 rue de Rivoli, Bertrand Delano� a soulign� le courage dont l‘association T.R.A.C.E.S. faisait preuve dans la mise en œuvre de son projet – il en faut quand les occupants sans droit ni titre ont fait de notre �chec leur seul horizon…

>> Les ateliers enfants-parents reprennent sur des plages horaires �largies, ce que l'association la Forge de Belleville nous interdisait du temps de sa gestion.
>> Une programmation artistique est mise en place depuis juin.
>> Des manifestations culturelles auront lieu en octobre.
>>Des artistes retenus par la commission d'attribution des ateliers (o� T.R.A.C.E.S. n'est pas majoritaire, ce qui change des petits arrangements entre amis qui pr�valaient jusqu'alors) travaillent � des projets de restitution au quartier.
>> Une soir�e hebdomadaire est d�di�e aux �changes sur l'art.

LEUR PRINCIPALE ACTION CONSISTE � RENDRE INTENABLE LA
PR�SENCE DES ARTISTES :

-ENL�VEMENT SYST�MATIQUE DES TISSUS BLANC ISOLANT LES
ATELIERS DE L'USINE.

Les artistes de l'usine ont �t� inform�s sur ce point, � savoir que les cordes � linges plus o� moins artistement tendues pour supporter des b�ches blanches pouvaient entraver l'�vacuation des ateliers et nuisaient � l'ouverture du lieu en g�n�ral. Il leur a aussi �t� propos� de faire �tablir des syst�mes � tringles par des entreprises comp�tentes.

-ANNONCE DE L'ENL�VEMENT PROCHAIN DES 8 CLOISONS
S�PARANT CES ATELIERS, L'ARTISTE N'AURA PLUS QU'UN MUR POUR
MONTRER SES TRAVAUX, ET PLUS DU TOUT D'INTIMIT�.

Voil� qui est contradictoire. Aucune annonce de la sorte n'a �t� faite. Mais nous avons demand� aux artistes de ne pas entraver les parois coulissantes qui s�parent les ateliers collectifs.

-MENACE DE JETER � LA RUE TOUTE OEUVRE ACHEV�E, SEUL LE
TRAVAIL EN COURS EST AUTORIS�.

Afin de nous mettre en conformit� avec une injonction de la Pr�fecture de Police relative au d�stockage imp�ratif de l'usine, lieu ayant vocation � accueillir du public, nous avons demand� aux artistes ayant des œuvres achev�es � fortes charges calorifiques de bien vouloir les stocker ailleurs, de m�me nous avons pri�s les artistes de ne plus utiliser les parties communes du site comme lieu de stockage.

En mettant l'accent sur ces points, l'association la Forge de Belleville montre combien le d�tournement d'un lieu � vocation publique et collective
� des fins personnelles est d�sormais la norme � ses yeux.

Rappelons que l'usine en question � toujours �t� aux termes des divers conventions
liant le site � la Ville destin� � une rotation d'artistes
et � accueillir du public (espace ouvert, parois d'ateliers coulissantes, large all�e centrale).

Petit � petit, le lieu a �t� d�voy� pour aboutir � la topographie actuelle :
 parois coulissantes bloqu�es, rideaux et cloisons de fortunes qui tombaient trois jours l'an pour les journ�es portes ouvertes. Les d�bats et r�flexions de l'association la Forge de Belleville portant alors sur les tarifs de la buvette du bal du samedi.

Dans le m�me temps, toute tentative d'impulser une dynamique �tait an�antie au plus vite.
 Que ces tentatives �manent de l'int�rieur – ce qui explique que les plus cr�atifs
et r�actifs aient quitt�s le navire – ou de l'ext�rieur,
au point que depuis trois ans aucune convention ne liait plus le site � la Ville.

CE 27 SEPTEMBRE, LA MENACE EST EFFECTIVE :
L'ASSOCIATION "TRACES" A JET� � LA RUE DES AFFAIRES
APPARTENANT AUX PLASTICIENS.

L'affirmation est d'autant plus ridicule que ces m�mes plasticiens nous narguaient
 le lendemain en nous remerciant d'avoir fait un travail qui leur incombait.
 En l'esp�ce nous avons d�barrass� un lieu destin� � accueillir du public
d'un fatras accumul� depuis des ann�es au gr� des d�sint�r�ts des occupants (des images sont disponibles).

NOUS AVONS D� APPELER LA POLICE.

La force publique est bien pass�e sur le site au pr�texte fallacieux d'une agression
 soulev� par deux membres de l'association la Forge de Belleville ;
puis la force publique est repartie en nous signifiant sa lassitude.

ALORS QUE MONSIEUR CHRISTOPHE GIRARD S'EST ENGAG� � NE
PAS EXPULSER LES ARTISTES DE LA FORGE, LA DIRECTION DES
AFFAIRES CULTURELLES, EN CHARGE DU DOSSIER, LAISSE "TRACES."
TENTER DE LE FAIRE.

Il y a l� une confusion suppl�mentaire. Que l'association la Forge de Belleville
continue comme par le pass� � travestir les faits
et � instrumentaliser toute initiative pour maintenir
ses membres dans les lieux est une chose.

Mais cela ne lui suffit pas : elle revendique encore de poursuivre sa lamentable gestion du site.
Gestion d�nonc�e par Christophe Girard. Et c'est � cela que l'association T.R.A.C.E.S. est confront�e depuis qu'elle a remport� un march� public au d�triment de l'association la Forge de Belleville :
� un pseudo-gestionnaire bis, sans aucun droit, sans autre l�gitimit� que sa nuisance pass�e,
qui pr�tend continuer d'administrer le site au seul b�n�fice de ses membres

et au d�triment du public et de la communaut� artistique.

MALGR� LES AGISSEMENTS DE L'ASSOCIATION TRACES, LES
ARTISTES DE LA FORGE LEUR R�GLENT LES REDEVANCES
D'OCCUPATION MENSUELLES.

De mani�re symptomatique, les artistes membres de l'association la Forge de Belleville
sont incapables de r�gler leurs indemnit�s d'occupation directement au gestionnaire du site,
 ils passent par leur association qui n'a aucune comp�tence en la mati�re
et se refuse en outre � payer les charges, un mot qui l'effraie.

Association T.R.A.C.E.S.    Paris, le 29 septembre 2009
conctact: Sophie N�dor�zoff: 06 03 79 77 09  >>  tracesp@mailz.org


  T.rait R.eflet A.ction C.ontraste E.space S.ingulier
23 25 rue ramponeau 
all�e EST, UsiNe
 Belleville/ Paris 20
contact T.R.A.C.E.S.:  tracesp@mailz.org
 T>(33) o9 52 75 31 51 P>06 03 79 77 79            
association loi 1901 – J.O.1404-17/7/1999)
 si�ge sociale: 24 rue ramponeau 75020 Paris
agr�ment Jeunesse et d'�ducation Populaire - 75 JEP 04-189
SIRET 43800263600019 - APE: 9001Z Maison des Artistes N� diffuseur T047669