INDEXT.rait R.eflet A.ction C.ontraste E.space S.ingulier


Jeudi 7 octobre, un serrurier mandat� par la Direction des Affaires Culturelles de la ville de Paris a �t� violemment agress� par une personne membre de l'association la Forge De Belleville. Alors qu'il changeait les serrures d'un atelier de l'all�e est du site, une des membres de cette association l'a violemment et intentionnellement fait chuter de l'escabeau sur lequel il travaillait. Cet homme a �t� bless�. Il est en arr�t de travail pour six jours et reste n�anmoins sous surveillance m�dicale. Les cons�quences de cet acte d�lictueux d�j� fort pr�judiciables, auraient pu �tre pires…

Aujourd'hui, c'est la vie d'un homme qui a �t� mise en danger !

L'agression dont a �t� victime le serrurier est intol�rable. C'est une escalade de plus dans la violence que les membres de l'association la Forge De Belleville font r�gner sur le site depuis de nombreux mois.

Nous avons � maintes fois pr�venu, des emp�chements de fonctionner, des menaces et des violences prof�r�s par la Forge De Belleville, qui se produisent sur le site et dont les usagers dudit site sont t�moins, voire victimes y compris en pr�sence d'enfants. Nous avons alert� sur le fait que ces violences risquaient fortement de cro�tre d�s que ces personnes se sentiraient menac�es d'une fa�on ou d'une autre dans leur occupation des lieux toute illicite soit-elle.

Pour autant, le changement de serrure de cet atelier, fait bien partie d'une proc�dure l�gale, justifi�e par les engagements pris par la DAC, � savoir : lib�rer progressivement les ateliers de l'all�e est, en attribuant d'autres espaces, ailleurs, � certains membres de la Forge De Belleville qui r�pondent effectivement aux crit�res professionnels d�finis par la loi.

Bilan, un premier atelier se lib�re suite au relogement de l'un d'entre eux, mais ce dernier d�cide de l'attribuer lui-m�me � une autre personne, et c'est par la violence que le d�roulement d'une proc�dure institutionnelle est entrav�.

L'association la Forge De Belleville refuse toujours de quitter les lieux, elle s'y maintient sans convention d'occupation, et se pose m�me comme gestionnaire bis du lieu alors que le march� nous a �t� l�galement attribu�. Cette d�marche en elle-m�me est compl�tement ill�gale.

Les membres de cette association affirment une fois de plus leur intention de rester dans la toute puissance et d'agir en cons�quence. Une zone de non droit s'est donc tranquillement install�e au nez et � la barbe de tous.

L'acte guerrier commis sur un travailleur montre � quel point rien n'arr�te la Forge De Belleville dans sa d�rive sociale.

La personne qui a commis cet acte de violence a �t� arr�t�e par la police qui lui a signifi� une garde � vue. Des plaintes ont �t� d�pos�es, la justice suivra son cours.

Que faudra t-il qu'il se passe pour que tout cela cesse ?

Que faudra t-il qu'il se passe pour que la justice sociale soit une r�alit� sur le terrain et qu'un espace public tel que celui-ci puisse enfin fonctionner dans un cadre serein et stable au profit de tous les artistes, les citoyens, et notamment des habitants d'un quartier qui n'a surtout pas besoin de surench�re en terme de r�glement de comptes par la violence ?

C'est aux �diles d'agir au regard du mandat qui leur a �t� donn� par les citoyens qui les ont �lus, et ce notamment en terme de tranquillit� publique.

Paris, le 9 octobre 2010
                                        L'association T.R.A.C.E.S

 



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